Auteur : Un spectacle de Laurence Février avec la plaidoirie de Gisèle Halimi à la Cour d’Assises d’Aix en Provence le 3 mai 1978 *
Mise en scène : Laurence Février
En 1978 a lieu le procès d’Aix. Gisèle Halimi y défend deux femmes violées, elle veut, en accord avec les victimes, faire que ce procès soit aussi l’occasion d’ouvrir le débat sur « ce fléau social ».
« La question du viol ne sera pas posée » dira le Président de la Cour d’Assises, mais par sa plaidoirie, Gisèle Halimi la posera pourtant.
Par sa lutte, elle fera avancer la réflexion collective sur « ce crime total » et sur le rapport qu’entretiennent les hommes et les femmes dans notre société.
Le spectacle ne raconte pas un viol particulier, ni l’histoire du procès d’Aix.
Notre objectif est de mettre en scène « la question », celle que chaque femme se pose, violée ou non, quel que soit son âge, quelle que soit sa classe sociale : » je suis l’une d’elles, je peux être l’une d’elles ».
En réponse à ce questionnement, la flamboyante plaidoirie de Gisèle Halimi.
Le spectacle ne raconte pas un viol particulier, mais du harcèlement et la ronde infernale de questions qui vont fondre sur les victimes.